Courcelles | Paris |
Courcelles, un lieu de synergie et de rencontres
Dans son showroom parisien situé avenue de Courcelles, Charlotte Biltgen cultive l’éclectisme, les rencontres, la synergie entre diverses formes de créativité. Architecte d’intérieur et designer, elle installe ses bureaux en 2021 dans un bel appartement haussmannien qu’elle refait à son image, à deux pas du Parc Monceau. Elle reçoit ses clients, partenaires et créateurs, sur rendez-vous, dans le coin salon chaleureux et contemporain au milieu d’une sélection de pièces de mobilier qu’elle a dessinées et d’objets d’art.
Charlotte Biltgen aime mêler ses propres créations à celles de designers et d’artistes qui partagent sa sensibilité. Elle se nourrit des collaborations avec les artisans qui, chacun avec leur façon d’appréhender la matière, les formes, l’espace, sont une source inépuisable d’inspiration et l’amènent à sans cesse se réinventer. Pour elle, tout est une histoire de rencontres. C’est d’ailleurs au rythme de ces dernières que son lieu change d’ambiance et offre de nouvelles découvertes.
Fruit de sa rencontre avec Anne-Sophie Latil, elle a pris plaisir à exposer «Flow» de Martin Berger, le miroir «Delphine» de Kiko Lopez, la sculpture «Landscape» de Nadège Mouyssinat, ou encore les broderies architecturales du Studio MTX de la Maison Chanel…
Certaines découvertes se transforment en collaborations : le lampadaire « lumé », sculpture totem brodée avec des perles de buis par Maison 1909, réalisé en collaboration avec Collection Latil et disponible en édition limitée en est la preuve. De même que la « Collection Terra » de tapis, dessinée en collaboration avec Atelier Tortil et inspirée par l’art japonais du raku. Suite à l’exposition d’une sélection de créations de l’atelier d’Alain Ellouz est née une collaboration autour d’une pièce de mobilier dessinée par Charlotte Biltgen : la table Monceau, aux courbes féminines et matières naturelles que l’atelier est venu parer d’un plateau en albâtre.
Photos : ©Romain Ricard – ©Philippe Garcia – ©Christelle Martin – ©Thierry Depagne